29/03/2011

La mort entre autres

De : Philip Kerr
Edition : Le livre de poche
Année : 2011
Pages : 563
4ème de couverture :
On se souvient de Bernie Gunther, l’ex-commissaire de police devenu détective privé, qui, à la fin de La Trilogie berlinoise, assistait à la chute du IIIe Reich, conscient de la corruption qui, à Berlin comme à Vienne, minait le régime. 1949. Bernie vit une passe difficile. Sa femme se meurt, et il craint que le matricule SS dont il garde la trace sous le bras ne lui joue de sales tours. Une cliente affriolante lui demande de retrouver la trace de son époux nazi, et le voici embarqué dans une aventure qui le dépasse. Tel Philip Marlowe, son alter ego californien, et en dépit de son cynisme, Gunther est une proie facile pour les femmes fatales… Atmosphère suffocante, manipulations, et toujours l’Histoire qui sous-tend habilement la fiction : du Philip Kerr en très grande form
Note : 14/20



Mon avis

Je voulais lire La Trilogie Berlinoise, mais lorsque Livraddict et le livre de poche ont proposé un partenariat : j'ai immédiatement sauté sur l'occasion.
Apparemment, même si le personnage principal est toujours Herr Gunther : l'histoire ne change pas, elle n'a pas vraiment de lien.
Étudiante en histoire de l'art mais aussi en histoire, j'ai « essayé » de mettre mes connaissances en histoire contemporaine en mode off, dans le but d'apprécier pleinement l'intrigue : qui rappelons le se déroule après la seconde guerre mondiale en 1947.
Dès le début, l'histoire m'a assommé : un prologue interminable : que j'ai du relire à trois fois par moment ! Je pensais que ce long préliminaire avait un but réel avec l'histoire, alors qu'en faite quasiment pas ! Les personnages apparaissant dans ce prologue n'interviennent pas ou peu.
De plus, je trouvais l'histoire longue à démarrer au bout de 150 pages : j'avais envie d'arrêter ! Quelques clichés, énormités sont vite sorties du livre.. Néanmoins, l'histoire me plaisait suffisamment pour prolonger le roman.
Le problème ne tient pas au personnage principal : cynique, sur de soi, avec un humour assez noir : il réussit à vous capter un minimum et j'avoue que certaines de ses répliques étaient bien trouvées !
J'ai vraiment pris pleinement goût au roman, cent cinquante pages avant la fin; l'histoire bougeait enfin. Il y avait des rebondissements, du suspense bien que j'avais deviné depuis un petit moment la fin !
Le dénouement n'est pas celui que j'aurais choisi mais il y a tellement de petites choses que j'aurais modifié qu'en fait il convient parfaitement à l'histoire et reste cohérent avec le roman.
On voit que Philip Kerr a fait énormément de recherches sur ce conflit mondial, il arrive à enlever la barrière entre fiction et réalité par moment.
Le seul hic, le coté historique est parfois apporté dans les grandes lignes. Je comprends tout à fait que le but n'est pas de faire un fait historique mais un policier sous fond historique. Néanmoins, certains superflu gâche le coté historique.
Un bon policier pour conclure, pas le livre du siècle mais il me donne suffisamment enfin de lire La trilogie Berlinoise (peut être aurais je du aborder, la lecture dans cet ordre !)
Merci vivement à Livraddict et Le livre de poche pour ce partenariat.



pas encore





4 commentaires:

j'avais beaucoup aimé la trilogie berlinoise, mais un peu moins la dernière histoire, un peu pour les mêmes raisons que toi pour ce livre...trop de blablas, et j'ai eu un mal fou à entrer dans l'histoire ! Je voulais lire ce livre là, mais du coup, ton avis m'a un peu refroidi...j'ai eu trop de mal à terminer la trilogie Berlinoise pour recommencer !

Je ne suis pas du tout policier mais j'ai adoré La trilogie berlinoise et La mort, entre autres. Ce sont de très bons romans.

J'aime beaucoup Philip KERR et son personnage Bernie Gunther. Je ne me lasse pas de ses aventures (pour le moment en tout cas ^^) C'est pourquoi j'ai bien aimé La mort, entre autres même si La trilogie berlinoise est un cran au-dessus !

C'est vrai que le prologue est une purge et le début un peu lent, mais ensuite c'est passionnant à lire. J'ai beaucoup aimé ce polar et Bernie Gunther.